Aïd el-Fitr est l'appellation musulmane canonique, provenant d'Arabie. C'est celle utilisée dans les hadith.
Au Maghreb, l'Aïd el-Fitr est également appelée « Aïd es-Seghir » (seghir signifie petit) par opposition à l'« Aïd el kebir » (kebir signifie grand) fête du sacrifice ; ces deux fêtes étant les principales manifestations festives chez les musulmans.
En Indonésie, le nom est prononcé "Idul Fitri". Les Indonésiens appellent plus spontanément la fête "Lebaran", un mot autochtone qui évoque la dispersion (sous-entendu : après avoir communié dans le jeûne).
En Malaisie et à Singapour, on dit plutôt "Hari Raya Puasa", "fête du jeûne" (puasa, mot d'origine sanscrite).
En albanie , cette fête s'appelle officiellement Fitër Bajrami mais on l'appelle plus souvent Bajrami i madh --Le grandBajrami i vogël ("le petit Bajram") --ou Kurban Bajrami : le sens est donc contraire à l'appellation du Maghreb. Bajram, tandis que l'Aïd el-Kébir s'appelle Bajrami i vogël ("le petit Bajram") --ou Kurban Bajrami : le sens est donc contraire à l'appellation du Maghreb.
En Bosnie-Herzégovine c'est "Mali Bajram" ("Le petit Bajram") qui marque la fin du Ramadan. On dit aussi Ramazanski Bajram ("Le Bajram du Ramadan").
Le terme « bajram » est issu du mot turc bayram et se prononce en français comme lui.
En Turquie, cette fête est appelée « Ramazan Bayramı[2] » ou « Şeker Bayramı[3] » (lire « cheker baille rameu ») ou fête du sucre par allusion aux aliments sucrés consommés dans la matinée.
En Afrique de l'Ouest, au Sénégal ou au Mali par exemple, cette fête est nommée la korité, au Niger elle est nommée Karamas'Sallah ou Djingar Keyna (qui veulent dire petite fête).