Je
suis toujours branchée sur la saga de la famille Malaussène de Daniel Pennac. Cette fois-ci c'est "La petite marchande de prose".
Résumé de l'éditeur:
Malaussène travaille dans une maison d'édition : il est bouc émissaire devant les auteurs dont on refuse le manuscrit. Son éditrice, la reine Zabo, lui propose de se faire passer pour JLB, l'auteur à succès de la maison, qui veut rester dans l'anonymat. S'ensuit toute une série d'événements incroyables : Malaussène dans le coma, tellement irrécupérable qu'on le vide en secret de ses organes pour faire des greffes à des malades, Julie recherchée par la police qui tue tous les responsables de cet accident, et Pennac, qui arrive une fois de plus à sécher nos larmes en imaginant des manœuvres impossibles pour sauver ses personnages.
Mon avis:
Que pourrai-je dire moi qui suis sous le charme de la famille Malaussène: Benjamain(Ben pour les intimes, Jérémy(l'explosif), Le Petit(aux lunette rose), Clara (la photographe), Thérèse(la médium), Julie(la journaliste copine de ben), Verdun(le bébé bizarre)... sans oublier Julius le chien épileptique qui forment tous une famille de dingues!
C'est du délire, du suspens, du rire surtout pendant tout le roman et même quand Benjamin agonisait je n'ai pas pu m'empêcher de rire alors que j'avais peur qu'il meurt!
Des expressions choisies:
P48 : (...) _ Toi, je t'aimerai toujours dis-je. Elle se retourne contre le mur, et elle dit seulement : _ Contente-toi de m'aimer tous les
jours.(...)
P102 : (...) Babel ? Je vois une tour, Majesté, le premier H.L.M. de l'humanité, les multitudes de Divin Parano déboulant des quatre coins de l'horizon
dans la cuvette de Diên Biên Phu, et, lasses de leur errance, érigeant l'Empire State Building pour y vivre en conserve. (...)
P61 : (...) La sage-femme avait un oeil d'huître et la voix bourbeuse (...)